Etape 5 - El Kef / Sbeitla - 11 Mai

Après une toilette sommaire nous prenons la piste. Cette étape nous fait longer la frontière Algérienne, d’où une présence militaire importante. A chaque carrefour il y a des policiers ou des militaires. Nous suivons la piste et nous arrêtons à Kalaat Senam vers 11h pour faire une pause thé. Nous nous sommes légèrement écartés du road-book, ce qui embête la police. Nous sommes sous le contrôle permanent des policiers qui sont au demeurant très sympa. Nous prenons le temps de discuter avec les gens du coin et nous croisons même une acadiane (chère à Olivier). Après la pause, grosse grosse confusion... nous avons perdu la moitié de la troupe. Avec la poussière les 15, 98 et 52 n’ont pas vu que les 26, 46 et 79 étaient bloqués derrière et ont continué leur bonhomme de chemin jusqu’à entamer la montée vers la table de Jugurda. Sans la CB et avec des communications téléphoniques difficiles, il nous est impossible de savoir ce qui c’est passé derrière. Alors nous attendons désespérément leur arrivée. En vain... Nous décidons de monter jusqu’en haut. Nous faisons même la visite de la table de Jugurda où un mausolée à été construit en l’honneur d’un homme pour sa vie de musulman exemplaire. Son tombeau est décoré d’écharpes vertes. Les murs aussi sont peint en vert. En fait cet homme aimait le vert alors les offrandes et les murs sont dans cette couleur. Nous redescendons les escaliers taillés à même la roche en espérant que les 3 autres voitures seront arrivées. Mais non !! Je prends contact avec un policier présent sur le site pour lui demander s’il sait où sont les 3 voitures. Il se renseigne et m’indique qu’il y a des voitures en panne de l’autre côté de la montagne. Avec cette info nous mangeons et nous repartons en espérant croiser nos compagnons de route. Mais nous ne les retrouvons que le soir au bivouac où nous apprenons qu’en fait ils s’étaient trompés de route, car ne nous voyant plus et ne sachant pas où ils étaient sur le road-book, ils avaient continué tout droit au lieu de tourner à gauche pour la table. Tout le monde est donc content de se retrouver. Le terrain du campement est joncher de tessons de verre et de cailloux, alors chacun prends sa pelle et nettoie son emplacement. Le vent est également de la partie et pour monter la tente mieux vaut ne pas la jeter, comme d’habitude, au risque qu’elle ne s’envole. Le vent finit par tomber. Le soir l’ambiance est joyeuse et nous entonnons des chansons avec des bretons qui, comme nous, veillent ce soir. Belle soirée.

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